• Le plateau Lambert et la cascade du Desteou

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    Les deux plus hauts menhirs de Provence se trouvent sur le plateau de Lambert (2,82m et 3,15m de haut) : ce sont les Menhirs jumeaux de la Ferme Lambert. Ces deux monuments de pierre ont été estimés à 5000 - 7000 ans. Les menhirs du Var sont taillés dans des matériaux relativement tendres : calcaire, schistes, grès, voire des roches ignimbritique (roche volcanique constituée de débris soudés par la chaleur). Ces mégalithes présentent les caractéristiques suivantes :

    • Ils sont moins spectaculaires que ceux de Bretagne. On ne retrouve pas d'alignements.
    • On ne retrouve pas de structures anthropomorphes comme en Corse.
    • Le mimétisme phallique non plus n'est pas retrouvé (contrairement à la Corse ou au Sahara).

    Certains mégalithes du Var ont été déplacés à travers l'Histoire pour servir de pierre de bornage. Le Var, lui, possède le patrimoine mégalithique le plus important de Provence. Autant les dolmens font l'unanimité pour reconnaître leur fonction de tombe collective, le plus souvent enfouie dans un tumulus, autant, pour les menhirs, on en est réduit aux hypothèses. Concernant les seuls menhirs, il existe une tendance pour distinguer les simples pierres plantées brute et les pierres dressées mises en forme par bouchardage et polissage. Leur motivation parait moins liée à des rites funéraires, mais plus à un marquage et une anthropisation de territoires.


     

    rivière du desteou

    Non loin de là, la cascade du Desteou (en provençal : "torrent")

    résonne, derrière le bois de sapin "Douglas"

    plantés à titre d'expérience par l'INRA.

    I made a great photo by PhotoEditor Pro! 

    Souche d'un vieux châtaigner près de la ferme du plateau Lambert

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    encore inexploré

     . L'autrucherie du Collobrier

     . L'usine de marron glacés

     . La châtaigneraie

     . L'église saint Roch

     . Le lac de laVerne

     
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  • collobrière image à la une

    La Chartreuse de la Verne

     

     

     

    Se rendre à la chartreuse de la verne: 

    De Collobrières, prendre la direction de Grimaud (D14) A 6 kms, tourner à droite, en direction de "LA VERNE"


     

    L’origine du nom est discutée. Laverna est la patronne des voleurs à qui aurait été dédié un temple païen puis chrétien à l’emplacement actuel de la chartreuse. Verna est un mot latin signifiant esclave, identifiant la descendance sarrasine. Enfin,verno est un mot provençal traduit par aulne glutineux, un arbre qui pousse en abondance aux alentours du monastère. C’est cette dernière origine qui est la plus généralement admise.

    Document: Architecture de la chartreuse de la Verne

    Culminant à 779 mètres, îlot de verdure et oasis de paix au milieu de l’océan de tumulte qu’est la frange côtière varoise, le massif des Maures est coinçé entre la Méditerranée et la plaine du Luc-en-Provence. D’une longueur d’environ 50 km et d’une largeur de 30 km, il est entaillé dans sa partie occidentale par deux vallées de direction SO/NO. La végétation est essentiellement à feuillage persistant adapté à la chaleur et à la sècheresse. Les hivers doux permettent à ce type de végétation de croître en automne et au printemps, périodes de l’année les plus favorables pour observer la floraison. Le maquis est entrecoupé par des forêts de châtaignier à l’ubac, de chênes (lièges, blancs ou verts) et de pins maritimes sur les versants ensoleillés.


     

    La Chartreuse de la Verne

    Histoire des lieux

    L'église romane est consacrée le 3 octobre 1174. Les années 1264 et 1271 sont noires, le monastère est par deux fois incendié. Et ce n'est qu'au cours du XVIe siècle que sont bâtis la chapelle actuelle et le grand portail sud. Pendant les guerres de religion, les Protestants pillent la chartreuse.

    Les XVIIe siècle et la première moitié du XVIIIe sont plus favorables, c'est le temps de l'édification de la chapelle Saint-Bruno des bâtiments des hôtes et des convers. La paix est de courte durée. En 1790, les biens sont mis sous séquestre, c'est le début des vols et des pillages. Deux ans plus tard, les religieux fuient et les bâtiments sont mis en vente.

    En 1921, les ruines de la chartreuse sont classés aux Monuments Historiques. Les vols perdurent pourtant. Il faudra attendre 1959 et la vente aux Eaux et Fôrets, pour qu'un gardien s'intalle sur le site et mette fin à ces actions. L'Association des Amis de la Verne (1968) prend alors le relais en gérant la restauration et l'entretien des lieux et en rendant au site sa vocation religieuse, par l'intallation de la communauté monastique de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno en 1983. Le monastère prend alors le nom de Notre-Dame de Clémence de la Verne.

    Pour en savoir plus: Une page d'histoire...

     

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    Plante emblématique de la Provence, la lavande embaume le haut pays. Jusqu'à perte de vue, cette fleur magique tapisse de bleus des espaces infinis. La Provence terrienne et secrète de l'intérieur devient le "pays bleu" grâce à cette reine parfumée.

    Un petit côté "fleur bleue"

    Si la lavande et le lavandin présentent le même aspect et poussent sur les mêmes sols rocailleux et calcaires, les deux cultures ne doivent pas être confondues. Elles diffèrent par la forme des hampes florales et des feuilles, et ne recèlent pas les mêmes vertus aromatiques. Lavandin et lavande ont leur terrain de prédilection. Le lavandin préfère le plateau de Valensole où il est cultivé intensivement, alors que la lavande fine prédomine à l'intérieur du triangle mauve formé par les cantons de Banon, de Sault et de Séderon. 

    Côté visuel

    source:http://www.culturelavande.org

    Quatre fleurs pour une couleur

    La lavande est généralement planté par semis, mais certains cultivateurs lui préfère le bouturage. Utilisé en parfumerie ou en pharmacie, elle rassemble trois variétés: la "lavandula stoecchas", ou lavande maritime, s'épanouit dans un sol non calcaire. Restée à l'état sauvage, elle n'a jamais été exploité. La "lavandula spica" ou lavande aspic, étire une longue hampe florale agrémentée de feuilles larges. Elle pousse sur des sols calcaires secs situés entre 200 et 500 mètres d'altitude. Enfin la "lavandula verra" ou "angostifolia" lavande vraie ou fine, reste la plus répandue. Avec ses hampes florales courtes, elle forme des touffes plus petites. Elle pousse à partir de 600 mètres d'altitude. Depuis 1981, elle bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée, " huile essentielles de Hautes-Provence", réservée à des communes selectionnées pour la qualité de leur production. Quant au lavandin il s'agit d'un hybride entre la lavande et l'aspic. D'exploitation plus facile , il est planté par bouturage. Grâce à ses forts rendements et à sa facilité d'exploitation, le lavandin s'est développé massivement à partir de 1920. Les cosmétiques et les produits d'entretien en constituent les principaux débouchés. Quatre variétés de lavandin sont cultivées en Provence: le super, le grosso, le sumian et l'abrial.

    lavandula angustifolia lavandula stoecchas lavandula spica

    Fleur de lessive

    Native de la Perse et des îles Canaries la lavande apparaît en Provence dès l'antiquité. Son nom vient du latin lavare, laver, car les romains l'utilisaient pour parfumer l'eau de leur bain et leur linge.  Au XIXème siècle, le défrichement des forêts provençales favorise le développement de la garrigue où pousse la lavande. Cueillie à l'état sauvage par les bergers elle devient une véritable manne au XXème siècle. Les surfaces réservées à la lavande augmentent exponentiellement entre 1920 et la seconde guerre mondiale. Les fleurs s'épanouissent en juin  pour être cueillies en juillet ou en août. La coupe manuelle à la faucille a disparu dans les années 1950 au profit d'une coupe mécanique.

    Le parfum de la Provence

    Au Moyen Âge, la parfumerie est indissociable de la pharmacie. Employée dans la fabrication de cosmétiques, d'insecticides et de lessives, la lavande révèle également des vertus antiseptiques, antivenimeuses, sédatives et analgésiques. Les huiles essentielles de lavande sont extraites par distillation, technique déjà utilisée dans l'Egypte ancienne. L'alambic à feu nu ou à bain-marie, a cédé la place à des alambics à vapeur. Après le séchage, la lavande est tassée dans le vase de l'alambic où jaillit la vapeur créée dans une chaudière séparée. Par condensation, un mélange d'eau et d'essence se forme puis décante progressivement dans l'essencier. En 30 minutes, les distilleries industrielles produisent 15 kg d'essence de lavande ou 35 kg de lavandin, pour un vase de 6000 litres dans lequel on met une tonne de lavande. Les fleurs séchées parfument le linge et chassent les mites. La lavande produit également un excellent miel. Ainsi la spécialité culinaire de Sault, le nougat est agrémentée de miel de lavande. Bref, merveille d'orient, la lavande est devenue un trésor provençal célébré par de nombreux écrivains dont Jean Giono: "il suffit d'un bouquet de lavande pour qu'il soit parlé de ces libertés essentielles qui sont le charme de ces hautes terres". 

    Lavande et lavandin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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